Objectif Kala Pattar, le belvédère de l’Everest

Carnet d'un trek au Népal dans la vallée du Khumbu avec comme objectif le sommet du Kala Pattar à 5545 mètres. Plus que son altitude, le Kala Pattar est un des plus beaux belvédères sur l'Everest. Alain Fabre revient sur son voyage qui prend un goût particulier après son accident de parapente.

Focus Rando :Objectif Kala Pattar, le belvédère de l’Everest
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Randonnée Aller-Retour Refuge
Montagne Avril, Mai, Octobre, et Novembre

Vendredi 23 octobre 2009 à 10 heures locales, 5 h 15 heures GMT, j’arrive au sommet du Kala Pattar à 5630 m d’altitude ; je surplombe le camp de base de l’Everest et le monstre sacré est face à moi à moins de 5 km (Sagarmata en Népalais, la montagne la plus haute de la Terre). Des larmes de joie coulent sur mes joues. Pour en arriver là, il faut revenir quelques années en arrière. 2006 après mon accident de parapente, je décide d’arrêter cette pratique sportive et me lance dans la randonnée en montagne.

Après quelques essais dans le bas Luchonais, je m’attaque aux 3000 environnants, Le Perdigaire, la tusse de Montarqué, les Spijeoles, le Maupas, etc. A l’automne 2006, la décision est prise : En 2009, année de mes 60 ans, j’irai au Népal dans l’Himalaya pour voir l’Everest (Sagarmata la montagne la plus haute de la Terre). En 2008, ce sera mon premier glacier avec l’Anéto et ses 3404m. Au printemps 2009, mon premier 4000 le N’Goum au Maroc qui culmine à 4080 m.

Sommet du M'Goun

Le 14 octobre 2009 à 4 heures du matin, j’emprunte la navette qui fait le trajet entre Albi et l’aéroport de Toulouse-Blagnac et mon périple commence. À Toulouse, je prends un avion en direction de Roissy Charles De Gaulle où j’ai atterri à 9 h 15. Le rendez-vous est pour 12 heures au comptoir de Terres d’Aventure. Nous sommes tous là sauf celui qui habite le plus près, un parisien qui n’arrivera qu’une heure après. Après avoir enregistré les bagages et effectué les formalités de douane, nous nous retrouvons dans la salle qui donne directement accès au sas qui nous mène vers l’avion qui doit décoller à 15 h 15 ; 14 h 40 panne d’électricité, tout le terminal est privé de courant. Il faudra attendre plus d’1 h 30 pour que celui-ci soit rétabli. Je trouve cela entièrement inadmissible. Dans cette société de merde où seul le profit compte, l’entretien n’est plus assuré. Comment se fait-il que les circuits ne soient pas sécurisés ? Pourquoi a-t-il fallu attendre plus d’1 h 30 pour que le courant soit rétabli ? Je peux en parler en connaissance de cause, ancien technicien de France Telecom ; depuis le début des années 2000 la maintenance n’est plus assurée de façon satisfaisante dans l’alimentation des centraux téléphoniques. Au vu de ce dysfonctionnement électrique, il ne fait aucun doute qu’Aéroport de Paris en fait de même. J’ai envoyé une lettre au directeur d’ADP (Aéroports de Paris et au ministre des transports). Nous partons avec plus de deux heures de retard. Grâce au GPS de l’avion, nous pouvons voir les villes que nous survolons avant d’atterrir à Doha au Qatar où nous devons faire escale pour changer d’avion, Bagdad, Bassora, Koweït city qui est très illuminée. Peu avant d’y arriver, l’hôtesse a demandé en plusieurs langues à tous les passagers qui ne se rendaient pas à Katmandou de rester dans l’avion pour permettre aux voyageurs se rendant au Népal de pouvoir prendre leur correspondance dans les meilleurs délais. Qatar Airways est vraiment à la hauteur.

Kala Pattar

En moins de 20 minutes, la centaine de voyageurs a changé d’avion et les bagages ont été transbordés dans le nouvel avion. Nous arrivons à Katmandou à huit heures du matin heure locale. Je tiens à préciser que Qatar Airways est classée 1re compagnie au monde. http://www.abm.fr/avion/gvabestcomp1a.html

Après les formalités de débarquement, contrôles de passeport et du visa, nous sortons de l’aéroport ; notre guide est là qui nous attend. Il se nomme Nuru (Nourrrou), il nous remet autour du cou un foulard en guise de bon accueil. Nous prenons un minibus qui nous conduit au plus grand hôtel du Népal le Hyatt Regency, à proximité de Bodnath. Nous traversons une ville sale, avec beaucoup de brume dûe à la pollution, un trafic très important, des voitures et des motos qui klaxonnent en permanence, les poubelles déposées au bord de la route qui brûlent, tout cela dans un vacarme retentissant.

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